Le marché français voire européen étant dans une situation que l’on pourrait qualifier de morose, beaucoup de chefs d’entreprises lorgnent vers des destinations où les taux de croissance sont encore à deux chiffres, ou peu s’en faut. D’autre part, mondialisation et internet obligent, de nombreuses PME peuvent se voir contacter de l’autre bout du monde pour fournir des biens ou des services.
Dans cette situation les perspectives de développement peuvent être réjouissantes. Mais, et c’est le propre de l’entrepreneuriat, cela ne va pas sans des risques nouveaux qu’il convient d’évaluer et si possible de couvrir par le biais d’une assurance professionnelle adaptée.
Les entreprises souhaitant exporter des biens.
C’est le cas le plus fréquent… et le moins risqué. Ceci dans la mesure où l’export ne représente qu’une part du chiffre d’affaires, qui plus est répartie sur plusieurs clients, et que les encours financiers sont limités. Outre le défaut de paiement, le risque principal concerne les variations des taux de change qui peuvent être couvertes par des assurances spécifiques change. Mis à part les éventuels voyages d’affaires de commerciaux, aucun personnel de l’entreprise n’est exposé.
L’export des services et leurs spécificités-risques
L’export de service sous-entend d’une part, la présence physique de personnel de l’entreprise à l’étranger. D’autre part l’obligation pour celle-ci de respecter les lois du pays, mais aussi …ses « coutumes économiques » (il faut en avoir conscience) qui ne sont pas toujours en accord avec les lois françaises.
Ceci implique des risques à plusieurs niveaux.
- Le risque financier qui peut être couvert par la COFACE, un organisme créé par l’État en 1946 mais privatisé en 1994. Il assure l’ensemble des risques export, non pris en charge par le marché privé.
- Le risque judiciaire, eu égard aux différences de législation et au flou artistique régnant dans certains pays. Ce risque concerne l’entreprise en elle-même, mais surtout les personnels qu’elle expatrie. Il peut aussi être couvert pour les frais d’avocat mais aussi pour le payement des cautions par des contrats spécialisés.
- Enfin les risques qui sont liés à la sécurité des biens et des personnes, voire aux infrastructures de l’entreprise à l’étranger. Certains pays obligent les entreprises étrangères à contracter des contrats auprès d’assurances locales. Il faut malheureusement constater qu’il s’agit là plus de « contribution financière » que de véritables garanties. Aussi est-il impératif de doubler la couverture de ce risque par un contrat auprès d’une compagnie française spécialisée.
Pour que le marché étranger soit une opportunité et non un problème
Exporter des biens ou des services dans des pays demandeurs, qui plus est à forte croissance, est une opportunité qui ne se refuse pas. Mais cela comporte des risques qu’il convient d’évaluer et de couvrir, dans la mesure du possible, par des assurances spécialisées dans l’export AVANT toute signature de contrat.
Notez également sur le plan national il existe l’assurance-crédit qui vous offre des garanties similaires pour faire face au non recouvrement de vos créances.